Oublier qu’on est lundi… ou revoir notre rapport au travail
Dimanche soir. Je jette un oeil sur Facebook et vois que bon nombre de mes amis (amiEs, avouons-le 🙂 ) ont inscrit un statut, du style : “Regarde le film la Boum – Exactement ce qu’il me faut pour me vider la tête et oublier que demain, c’est lundi.” Oublier que demain, c’est lundi…
Un jour, j’avais lu, je ne sais plus où, que le spleen du dimanche soir, connu par bon nombre de travailleurs, est d’autant plus fort que la différence de rythme entre la semaine et le week-end est importante. En résumé, plus la phase de décompression du week-end est grande, plus il est difficile de repartir le lundi. Alors, que faire ? Arrêter de décompresser le week-end ? Non, bien sûr. Mais, peut-être, moins “compresser” la semaine. Essayer de moins se laisser envahir par le stress de la semaine, remettre son travail plus en phase avec soi-même… Ou alors, prévoir un temps d’adaptation, afin que la transition entre le week-end et la semaine soit plus douce. Par exemple, une de mes amies s’est programmée un cours de yoga chaque lundi matin, après avoir emmener ses enfants à l’école. Ainsi, elle sait que le lundi matin, c’est le moment de la semaine où elle s’accorde du temps, rien que pour elle. Du coup, elle est super contente que ce soit lundi ! Certes, elle commence à travailler plus tard, mais de façon plus sereine, et donc plus productive. Evidemment, tout le monde n’est pas aussi libre de ses horaires. Mais, même quand on doit être au bureau à 8h, il existe quand même des possibilités de rendre ce début de semaine plus doux. Lorsque j’étais salariée, par exemple, dans des moments où ma vie professionnelle me pesait particulièrement et donc où retourner au travail était difficile, je regroupais systématiquement, le lundi matin, toutes les activités que je préférais. Comme ça, la reprise était moins dure. J’étais presque contente de venir travailler. Je me disais que les moments difficiles ne commenceraient vraiment que le mardi. Et le mardi, j’avais déjà repris le rythme !
De même, pourquoi ne pas organiser, chaque lundi matin, un petit déjeuner entre collègues pour se raconter son week-end ?
Bref, et si, plutôt que de se dire que le lundi est une fatalité qui revient chaque semaine, on changeait les choses pour que cela devienne une journée de plaisir ?
Parce que, oui, travailler peut être un plaisir. Il est bon de le rappeler.
Tout dépend de ce que vous mettez derrière le mot “travail”. Vous êtes-vous déjà posé la question ? Pour vous, personnellement, qu’est-ce que le “travail” ?
Forcément, si vous pensez que c’est un mal nécessaire auquel doit s’astreindre chaque individu entre 20 et 65 ans, les lundis risquent de vous paraître très noirs pendant au moins 45 ans. Idem si vous vous arrêtez sur l’origine du mot, qui vient de “tripalium”, un instrument de torture. Mais aujourd’hui, notre société évolue tellement que nous avons la chance de pouvoir revoir notre rapport au travail. Moi, par exemple, j’estime que le “travail” est un service que je rends à la Société, en échange d’une rétribution financière, qui me permettra d’acheter quelquechose (à manger, une maison…), que je n’ai pas le temps ou que je ne sais pas faire par moi-même. Du coup, si le travail que je fais ne me convient pas (ou plus), et bien je trouve une autre façon de gagner l’argent dont j’ai besoin pour vivre. A quoi servirait de rester dans une situation qui ne me correspond plus ?
Parfois, il est vrai que nous faisons face à des situations professionnelles qui nous empoisonnent l’existence et pour lesquelles nous ne trouvons pas d’issue. D’où la difficulté des lundis matin. Dans ce cas, nous pouvons avoir besoin de transformer notre regard sur cette situation pour nous aider à envisager une solution. Et oui, même une situation négative peut donner lieu à quelquechose de positif si nous parvenons à l’aborder sous un angle différent. Une vase nauséabonde, par exemple, peut aider à donner naissance à une jolie fleur de lotus, délicatement parfumée. La situation difficile que vous connaissez aujourd’hui est peut-être le terreau fertile de la merveilleuse fleur que vous pourrez faire pousser demain. Pour cela, il suffit parfois de retirer les lunettes noires que nous portons et qui voilent notre regard. Car, tant que nous portons des lunettes noires, comment envisager de voir la vie en rose ? 😉
Mais, souvent engluer dans nos pensées qui tournent en boucle, nous avons parfois besoin que quelqu’un nous aide à voir les choses différemment.
Le nouveau service que je vous propose, de guérisons des blessures professionnelles, vous aide justement, de façon individuelle, dans la transformation de ce regard.
Et la bonne nouvelle, c’est que, pour voir à nouveau la vie en rose, il n’est pas nécessaire de repeindre vos lunettes noires. Il suffit de les enlever, c’est-à-dire, de redevenir vous-même !